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La rotonde de la gare est un lieu de rassemblement à la gare Cornavin de personnes en quête de produits psychotropes. Cet endroit, comme la plupart des lieux du genre, se situe dans un lieu public de grande affluence, « comme pour endiguer une condition d’exclu ».
En 2001, Café Cornavin s’investit en faveur de personnes toxico-dépendantes gravitant autour de la gare. Cette action en faveur de personnes toxico-dépendantes démarre sous l’égide de la Délégation à la Jeunesse de la Ville de Genève, créée par Manuel Tornare, alors Conseiller administratif, puis Maire de la Ville de Genève.
En 2003, pour gagner en souplesse, Café Conavin est constituée en association.
« Aller à la rencontre des personnes toxico-dépendantes sur les lieux mêmes où elles passent la plupart de leur journée, marquer une présence en servant des boissons (café ou thé) ; 2 à 3 fois par semaine » constitue le fondement de la démarche.
Evolution 2004 – 2005
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Le secteur de la gare abrite de nombreux organismes sociaux, dont l’association Première Ligne, oeuvrant pour la réduction des risques et proposant des espaces de consommation.
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La police de la gare tente toutefois de «nettoyer » la Gare Cornavin et ses alentours de ses scènes de la drogue en y instaurant une « Task Force », mise en place par Mme M. Spoerri, alors présidente du Département de Justice et Police.
Aucun groupe ne peut désormais plus se former sans être interpellé par la police. Les récalcitrants prennent le risque de se faire verbaliser pour « refus de circuler » et sont mis à l’amende qui peut se monter à Fr. 350.-. Ce périmètre devient pour ces personnes une zone d’exclusion.
Pourtant, malgré cet assaut donné sans relâche, la gare attire toujours ses indésirables.
L’Association Café Cornavin est alors sommée par la police de suspendre son activité, ses objectifs étant considérés antagonistes aux buts poursuivis par la Task Force. La distribution du café est alors suspendue et notre action se recentre sur un travail de rue basique, visant à maintenir les liens avec son public-cible et à suivre l’évolution de la situation de près. Conjointement, une démarche qui vise à intervenir auprès d’un public à risques plus jeune est alors renforcée, particulièrement à l’intérieur et aux alentours du parc du Seujet.
Le public de la rotonde ne désemplissant pas, nous décidons de tenter une nouvelle distribution de café en dépit de l’ interdiction qui nous frappe ; elle débouche, comme on peut s’y attendre, sur une altercation avec les forces de l’ordre.
Puis, une négociation avec les autorités (Dept Justice et Police, Serv. des Agents de Ville et Domaine Public) se solde par l’attribution d’un emplacement sur lequel l’activité Café Cornavin va pouvoir reprendre, un peu plus tard. Il s’agit d’un terrain rattaché à l’Eglise Notre Dame, endroit stratégique, puisqu’il se situe juste en face de la rotonde, et peut ainsi faire office de «vase communicant». Précisons ici que la négociation avec les autorités n’auraient pas pu aboutir sans l’aval du responsable de la cure de l’Eglise, M. Lingg, que nous saluons.
Dès novembre 2005, notre action reprend son envol, dotée d’une reconnaissance nouvelle auprès des autorités. Un retour sur le terrain très apprécié des habitués, qui ne tardent pas investir ce nouvel emplacement.
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